La Dépression

Aujourd’hui la dépression arrive en 4e place des maladies nécessitant un traitement dans le monde, derrière les maladies cardiovasculaires, les infections, les cancers.

En 2020, elle aura la 2e place, en 2030 la première.

Les antidépresseurs ont cru en 20 ans. On différencie de moins en moins dépression et tristesse.

La posture de notre société actuelle ne donne pas de place pour se poser. Il faut produire et consommer. Il n’y a plus de permission sociale d’être triste. Plus de rituel social non plus soutenant les deuils (des espaces, des temps, des liens, des situations où je peux mettre ma tristesse et où elle est reconnue des autres).
Or les êtres humains sont faits pour avoir des pauses, et des pauses de tristesse.
Chacun peut, à un moment de sa vie, faire l’expérience de la dépression. Mon travail est de vous accompagner dans ce processus parfois lent d’en sortir.

Etre là pour enfin transformer cette crise en du mouvement, la vie.

Différents types de dépression, aux frontières parfois floues :

La dépression réactionnelle est connectée à une expérience de vie, comme la perte d’une personne proche.
Il est parfois indispensable d’être accompagné dans le deuil, pour ne plus vivre la disparition de l’être cher comme insurmontable et prendre le temps d’assimiler cette expérience relationnelle.

La dépression somatique, liée à une situation médicale, une cause organique : exemple Parkinson, ou une maladie hormonale…

La dépression mélancolique : dépression endogène, c’est à dire qui vient du dedans. Angoisse, sans en savoir la raison. « la vie coule de l’autre coté de la fenêtre et moi je suis ici »

La dépression n’est pas à prendre à la légère, elle mérite accompagnement.
L’acceuil et le soutien sont nécessaire pour traverser cette période de crise et redonner du mouvement, pas à pas, redonner de la vie.

Je travaille en réseau avec d’autres praticiens, médecins, psychiatre, osthéo, …